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Peur, inhibition, phobie. Ce que propose la psychanalyse pour s’engager différemment dans son existence
Article : 18 09 2020Consultations de psychothérapie et psychanalyse à Paris
Comment faire pour s’engager dans le monde lorsque la peur, l’inhibition, la phobie, l’angoisse, le manque de confiance en soi prennent le dessus au quotidien ?
La psychanalyse, parce qu’elle permet à celui qui en est d’accord d’examiner selon de nouvelles coordonnées ce qui lui fait peur, l’empêche de dire ou d’agir, offre la possibilité d’un changement de positionnement dans son existence.
L’inhibition peut avoir des conséquences douloureuses dans la vie d’un être. Pour certains, elle empêchera d’évoluer professionnellement, de passer un examen, pour d’autres, elle pèsera sur les relations du couple. Elle prend des formes très différentes : retenue des émotions, incapacité d’agir, blocage d’une pensée. À tout âge, il est possible de repérer ces phénomènes pouvant nourrir tristesse, colère, isolement, sentiment d’être incompris.
L’inhibition est souvent expliquée comme la conséquence de peurs diverses : peur de rater, peur de décevoir, peur de devoir gérer un conflit, peur de ce que l’on va penser d’eux… Patients et psychanalysants indiquent comment ils se sentent submergés par une force qui les dépasse et peut les paralyser.
Il est souvent indiqué dans le discours populaire qu’il faut affronter ses peurs, y faire face pour aller mieux. Certes, la volonté peut produire un effet mais elle ne touche pas à l’essentiel. Je pense ici à ce patient signalant, lors d’une séance de psychothérapie, qu’il avait entamé il y a quelques années plus tôt une « thérapie TCC » et que celle-ci l’avait aidé à sortir à nouveau de chez lui. Il indiqua dans la même phrase qu’à cette époque il avait pris beaucoup de poids. Il me semble qu’ici nous pouvons repérer la Konstante Kraft. Si les techniques suivies par le patient lui ont permis de dépasser sa phobie, cela n’a pas permis au retour du refoulé d’être pris en compte par l’être. Il y a insistance.
La psychanalyse, sa méthode et ses techniques, peuvent permettre à l’être de construire une autre manière de vivre et d’être dans le monde. Que ce soit à partir d’un transfert le mettant à la position de psychothérapeute ou de supposé-psychanalyste, le clinicien vise, par son acte, à faciliter que le retour du refoulé puisse être reconnu et associé librement.
Tant que le Moi refusera d’écouter ce qui insiste ; peurs, inhibitions, phobies, surpoids seront là pour continuer à l’alerter sur la manière dont il est engagé dans son existence.
Photo : M.T Elgassier. Source : Unsplash.Si vous souhaitez engager une psychothérapie ou une psychanalyse à Paris, vous pouvez me contacter au 01.73.77.20.99 pour prendre rendez-vous.